Uzès : Théâtre de l’Évêché

 Nous avons connu, ce jour-là, une journée exceptionnelle. A tous points de vue.

 

Il n'avait pas arrêté de pleuvoir les trois jours précédents. Les averses cessèrent vers midi.

A 14h, faisant confiance aux prévisions qui affirmaient que le beau temps allait s'installer,

nous avons épongé la scène - le site est en plein air - et nettoyé les 200 sièges baquet qui retenaient l'eau.

Puis nous avons commencé à monter la boite noire et placer la moquette et les éléments de décor.

Il était 16h, le montage était bien avancé quand... le vent s'est levé !

 

Vers 17h, une rafale plus forte que les autres a tout renversé.

Nous avons passé les heures suivantes à remettre debout ce qui était tombé.

Et réparer ce qui avait été cassé, par exemple : la cheminée...

Et avons attendu, fébriles, en nous demandant si nous allions pouvoir jouer le soir.

 

Vers 19h 00, le vent a cessé. Nous avons alors remonté le tout aussi vite que possible.

A 20h 30, les spectateurs se massaient déjà devant l'entrée mais nous n'avions pas encore terminé.

Nous les y avons bloqués le temps d'achever et à 20h 45, nous avons ouvert les portes.

Et, sans prendre de repos, nous avons commencé à l'heure dite c'est-à-dire 21h.

 

Une représentation dépend, bien sûr, de la qualité des comédiens mais aussi de la qualité du public.

Et nous avons eu, ce soir-là, un public que nous pouvons qualifier de "bon public".

C'est-à-dire un public attentif, curieux, réactif, sincère.

Avec une écoute où l'on sent qu'il se passe quelque chose entre la scène et la salle : un régal !

L'une des meilleures représentations que nous ayons connues.

 

Avec des retours sur notre site acotheatre@gmail.com tels que :

"Merci pour cette belle représentation du "Visiteur" donnée hier soir à Uzès.
J'ai enfin pu découvrir cette pièce de Eric-Emmanuel Schmitt !..." JF

ou

"Merci, Monsieur, d'avoir monté cette excellente pièce d'Eric-E Schmitt à Uzès.

La qualité de la mise en scène et du jeu des acteurs nous a enchantés, mes amis et moi-même.
Un tout petit bémol : la surprise au début d'entendre le juif autrichien Sigmund Freud parler avec un accent du midi !

Peu de chose à côté de la réussite de l'ensemble." MB

 

A 22h, démontage et vers minuit, un petit verre et des parts de pizzas pour clore toutes ces émotions.

 

Suivez, ci-après en images, les différentes étapes de cette journée.

(Vous ne verrez pas les photos de la cata, nous avions à ce moment-là d'autres priorités !)

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